Consanguinité liée à des unions préférentielles entre apparentés

 
Plaçons nous dans le cas d'une population de grande taille. Nous nous intéressons au cas d'individus issus de l'union de deux parents eux-même apparentés entre eux. Il s'agit bien là d'un écart à la panmixie : comme dit précédemment, avec un régime panmictique, la probabilité de telles unions tend vers zéro, du fait des effectifs infiniment grands de reproducteurs. Dans cette situation, ce type d'union joue sur la constitution génotypique : en un locus quelconque, les probabilités d'être d'un génotype donné ne sont plus conformes aux propotions de Hardy-Weinberg. Un modèle simple permet ici d'aboutir à des prédictions simples elles aussi, et de tirer des conclusions de portée générale. Nous allons considérer successivement le cas d'un individu consanguin et la généralisation à l'ensemble d'une population.
 

Cas d'un individu consanguin

 
 

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gestion des pages - remarques & suggestions : Xavier Rognon  (xavier.rognon at agroparistech) - mise à jour :  Novembre 1999