race caprine ALPINE
Origine, zone d'élevage, performances |
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Aptitudes et utilisations |
Schéma de sélection |
Organisations |
Photos |
(crédit photos : J. Bougler / / E. Verrier)
La race Alpine est originaire des Alpes suisses et françaises. Si la variété
chamoisé est la plus répandu, on rencontre également des souches
polychromes. Depuis près de 100 ans, les chèvres Alpines ont été introduites
dans plusieurs régions de France. Elle est
particulièrement répandue dans la vallée moyenne de la Loire et de ses affluents, dans
les vallées de la Saône et du Rhône, dans le Poitou-Charentes. La Savoie, berceau de la
race, conserve encore une activité notoire. Aujourd’hui l’Alpine est la race la
plus répandue en France avec 65 % des femelles soumises au contrôle laitier (CL
2023).
| Effectifs | environ 450 00 chèvres |
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Qualités laitières |
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| Poids adulte |
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(sources : OS, Idele, Eliance, Races de France - Contrôle laitier 2023)
La chèvre Alpine est une forte laitière de format moyen. Rustique, elle s’adapte aussi bien en stabulation qu’en pâturage ou à la vie à la montagne.
Depuis les années 70, les chèvres Alpines sont sélectionnées dans le cadre d’un schéma collectif d’amélioration des qualités laitières. Forte d’une Base Contrôlée de plus de 140 000 chèvres et plus de 40 000 IA/an, l’Alpine française présente des performances largement supérieures aux variétés voisines exploitées dans les autres pays du monde.
Le programme de sélection, qui concerne les deux races laitières Alpine et Saanen, est conduit par Capgènes (OES carpine unique, issue de la fusion en 2008 de Capri'IA et Caprigène France) et regroupe environ 600 éleveurs et 175 000 femelles (65 % Alpine & 35% Saanen). Les objectifs de sélection consistent à améliorer la production laitière en quantité et en qualité, tout en préservant les qualités d'élevage des animaux (fertilité, prolificité, rusticité, précocité). Il est mené de manière identique dans les deux races ; les différences entre les races se trouvent au niveau des pondérations des index de synthèses. C'est un schéma basé sur le testage sur descendance et l'utilisation de l'IA (pour les accouplements raisonnés et la diffusion du progrès génétique. Depuis 2018 (première indexation génomique officielle), il y a une évaluation génomique (en single-step), mais toujours associée à l'évaluation sur descendance. Enfin, depuis 2006, la gestion de la variabilité génétique est effectuée par la méthode de la sélection à parenté minimum (Pahlière et al. 2022. INRAE Prod. Anim., 35(3), 171-186) au niveau de la procréation des futurs mâles candidats : procédure annuelle d'optimisation des accouplements entre les pères à bouc et les mères à bouc pour chaque race.
L'indexation repose sur 7 index élémentaires :
... et 3 index de synthèse :
Utilisation de l'IA : 41 900 IA en race Alpine en 2020
Cryobanque nationale : il y a 410 doses, provenant de 7 donneurs (2024).
Indicateurs de variabilité génétique (Idele, 2023) pour la race
Alpine
:
La population analysée est composée des femelles, avec 2 parents connus, nées
entre 2019 et 2022
nombre moyen de générations remontées : 10,8
nombre d'ancêtres efficaces : 40 (dont 16 expliquent 50% des gènes)
consanguinité moyenne : 3
taille efficace (méthode de Cervantès) : 188
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Pour plus d'informations sur ces indicateurs et leur compréhension, voir sur le site de l'Idele |
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| le guide de compréhension des indicateurs | savoir lire un bilan de variabilité génétique |
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accéder aux bilans pour les différentes espèces et races de ruminants |
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juillet 2024