Définitions (2)

La parenté entre deux individus a pour conséquence la possibilité que ces individus aient chacun reçu, en un locus quelconque, une copie du même gène présent chez l'ancêtre commun. Dans le schéma ci-dessous, Irène et Jules ont reçu chacun une copie du gène "rouge" que possédait Amédée. NB. Il s'agit d'une possibilité parmi beaucoup d'autres.

La consanguinité a pour conséquence la possibilité que l'individu concerné ait reçu, en un locus quelconque, deux copies du même gène présent chez l'ancêtre commun. Zoé a, au locus étudié, deux copies du gène "rouge" d'Amédée. NB. Comme précédemment, il s'agit d'une posisbilité parmi d'autres (avec un tel pedigree, Zoé peut avoir reçu deux gènes différents).

     

Deux gènes qui sont la copie mendélienne, sans mutation, d'un même gène ancêtre sont dits identiques

 
La notion d'identité est beaucoup plus restrictive que celle d'appartenance à la même classe allélique : deux exemplaires du même allèle ne sont pas obligatoirement identiques mais deux gènes identiques sont obligatoirement des exemplaires du même allèle. Ainsi, on parle parfois :

Les auteurs anglo-saxons distinguent alike by state et identical by descent.
 
 

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Calcul des coefficients de parenté et de consanguinité


UFR Génétique, élevage et reproduction (AgroParisTech)  ©

gestion des pages - remarques & suggestions : Xavier Rognon  (xavier.rognon at agroparistech) - mise à jour :  Novembre 1999