Les races ovines françaises


race ovine TARASCONNAISE

Origine, zone d'élevage, performances

Aptitudes et utilisations 

Schéma de sélection

Organisme de sélection

Photos

Pour en savoir plus, voir la page de la race sur le site des Races de Massifs (CORAM)


Photos


Origine, zone d'élevage et performances

 La population à l’origine de la Tarasconnaise appartient au groupe des races ovines pyrénéennes. Des croisements avec des Mérinos espagnoles, puis avec des races anglaises ont entraîné sa différenciation avec les autres races de ce groupe.  On parle de race Tarasconnaise pour la première fois à la fin des années 30.

Cette race est aujourd’hui principalement implantée dans les Pyrénées Centrales (Ariège, Hautes Pyrénées). Elle est aussi présente en Haute-Garonne et dans le Gers, mais ses effectifs sont plus variables.

Cette race des montagnes des Pyrénées Centrales est douée d’une grande rusticité, ce qui lui permet d’être parfaitement adaptée à la transhumance et entre autre aux changements climatiques et aux variations des ressources fourragères. Son aptitude au désaisonnement est très importante pour une race de montagne.

Effectifs 152 100 brebis,
dont 5 724 contrôlées en 2020 (élevages OS)
Qualités maternelles

(2020)

  • Prolificité des femelles adultes : 1,265 agneaux par mise bas

  • Prolificité des agnelles : 1,083 agneaux par mise bas

  • PAT 30 jours (kg) des agneaux (simple/double)
    - mâles : 12,5/10,5
    - femelles : 11,7/10,2

Qualités bouchères

(2020)

  • Poids moyen adulte (OS) :
    -
     mâles : 80 kg
    - femelles : 60 kg

  • PAT 70 jours (kg - simple/double)
        - mâles : 24,1/20
        - femelles : 22,4/16,4
  • GMQ 30-70j (mâle simple) : 305 g

(sources : OS, Idele, INRAE, Races de France)


Aptitudes et utilisations

L’exploitation de la race Tarasconnaise est parfois associée à un atelier bovins. Les saillies sont réalisées essentiellement avant la montée en estive cependant elle peut se poursuivre pendant tout l’été. Ceci se traduit par des agnelages très étalés, de septembre à mars. Certains élevage, du fait des faibles ressources fourragères, sont amenés à transhumer l’hiver vers le Gers.

La production traditionnelle est celle du broutard (6-10 mois) à un poids de 35 kg vendu à la descente d’estive. Certains devront être engraissés. Si les ressources fourragères sont suffisantes, les élevages s’orientent vers une production d’agneaux de boucherie en particulier si les agnelages sont nés précocement en automne.


Schéma de sélection

Les objectifs du programme de sélection sont la valeur laitière et la capacité au désaisonnement. Elle s'accompagne d'un maintien de la rusticité, nécessaire pour une race transhumante, ainsi que d'un travail sur la conformation et la croissance des animaux.

La sélection est pratiquée sur ascendance maternelle, permettant de trouver les mères à bélier qui seront utilisées lors d'accouplements raisonnés. Les jeunes béliers qui en sont issus entrent en centre d'élevage. Les meilleurs seront utilisés à l'IA, les autres reproducteurs étant diffusés dans la base de sélection.

Indicateurs de variabilité génétique (Idele, 2018) pour la race Tarasconnaise :
La population analysée est composée des femelles, avec 2 parents connus, nées entre 2014 et 2017

 

Pour plus d'informations sur ces indicateurs et leur compréhension, voir sur le site de l'Idele

le guide de compréhension des indicateurs savoir lire un bilan de variabilité génétique

accéder aux bilans pour les différentes espèces et races de ruminants

 


Organisme de sélection

Unité Pyrénéenne des Races Allaitantes Ovines

28, rue des Pyrénées
31210 Montréjeau

tél. : 05.61.95.68.44
courriel : upra-ovine-pyrenees [at] wanadoo.fr



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