Pour en savoir plus :
voir le site de l'association Denved Ar Vro – Moutons des Pays de Bretagne
ainsi que les pages de la race sur les sites du CRAPAL et de Races de Bretagne.
(crédit photos : Régis Fresneau, CRAPAL)
Ce mouton breton est signalé dans les ouvrages de zootechnie des siècles passés et les auteurs le définissent toujours comme de piètre qualité. En 1985 subsistaient moins de 100 têtes chez trois particuliers en Brière. Le programme de conservation mis en place par le CRAPAL (conservation des Races Animales en Pays de la Loire) a permis de faire remonter les effectifs en 2007 à plus de 1 000 femelles chez 122 éleveurs.
En 2020, les effectifs de la race comprenait plus de 3 500 brebis répartis dans 247 élevages.
Race de petit format (50 à 60 cm au garrot pour un poids compris entre 40 et 50 kg pour les femelles et 50 à 65 kg pour les mâles), les animaux sont en majorité blancs, le reste étant noirs. La toison est semi-ouverte. Les extrémités sont le plus souvent légèrement à moyennement tachées. Les béliers sont parfois cornus.
Sa rusticité est une qualité essentielle recherchée pour entretenir, voire maintenir des paysages ouverts. Ces animaux ayant une forte identité bretonne, les sites à grandes contraintes de la région sont ses terrains de prédilection.
Chez les éleveurs professionnels, la valorisation se fait en direct, souvent en agrobiologie, avec un produit typé : race tardive à viande très rouge, carcasses de 15 à 20 kg à 6-8 mois. Le Landes de Bretagne est apprécié pour sa différence et sa saisonnalité. Enfin les élevages particuliers amateurs représentent 75 % des élevages pour 44 % des femelles en 2007.
Il y aussi une utilisation de la race pour de l'écopâturage.
Un programme de conservation de la race est en place afin de gérer de la diversité génétique (suivi des lignées). L'association conduit aussi des actions de valorisation de la race (viande, laine, transformation laitière et gestion des espaces naturels).
Avec moins de 6 000 femelles reproductrices (Etude 'Races menacées', 2014), la Belle-Île est donc une race à faible effectif, considérée comme menacée d'abandon pour l'agriculture (arrêté du 29 avril 2015*), ce qui permet à ses éleveurs de bénéficier de mesures d'aide financière.
* arrêté du 29 avril 2015 fixant la liste des races des espèces bovine, ovine, caprine et porcine reconnues et précisant les ressources zoogénétiques présentant un intérêt pour la conservation du patrimoine génétique et l'aménagement du territoire.
Conservatoire des Races Animales en Pays de Loire (CRAPAL)
55 La Moutonnière courriel : contact(at)crapal.fr
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Denved Ar Vro – Moutons des Pays de Bretagne Ecomusée du Pays de Rennes courriel :
denvedarvro(at)moutonsdebretagne.fr |
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juillet 2022