Origine, zone d'élevage et performances |
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Aptitudes et utilisations |
Schéma de sélection |
Organisme de sélection |
Photos |
Pour en savoir plus, voir la page sur le site de l'Organisme de sélection Mouton Charollais
Le Mouton Charollais est issu de l’introduction de sang Dishley au XIXe siècle dans des populations ovines du centre de la France. Depuis, les éleveurs se sont efforcés avec succès de préserver leurs troupes de « moutons de pays » de tout autre croisement et ont ainsi obtenu en 1974 la reconnaissance officielle de la race Mouton Charollais. qui présente à la fois de remarquables qualités maternelles et des aptitudes bouchères exceptionnelles, la désignant comme le prototype de la race moderne.
La race Mouton Charollais est utilisée en race pure ou en croisement dans plus de 20 pays du Monde. A ce jour, le cheptel français en race pure est estimé à 380 000 femelles. Il est réparti sur l’ensemble de l’hexagone avec des implantations particulièrement fortes en Bourgogne, dans le Massif Central, en Poitou-Charentes, Limousin et le dans Sud-Ouest. Les béliers sont très recherchés pour le croisement industriel aussi bien en monte naturelle que par insémination artificielle (1/3 des IA viande).
Le Mouton Charollais, une race à vocation exportatrice, représente entre 40 et 50% des exportations de génétique ovine française. Des reproducteurs sont exportés chaque année du Canada à la Chine en passant par la République Tchèque, la Grande Bretagne, la Suisse ou la Turquie.
| Effectifs | 240 000 brebis, dont 6 625 contrôlées en 2020 (élevages OS) |
| Qualités maternelles (2020) |
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| Qualités bouchères (2020) |
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(sources : OS, Idele, INRAE, Races de France)
Le Mouton Charollais est exploité soit en race pure où ses qualités maternelles, de prolificité, de valeur laitière, de rusticité sont très recherchées, soit en croisement sur de nombreuses races bouchères, rustiques ou laitières car ses qualités de précocité et de bonne conformation permettent d’obtenir des agneaux lourds sans excès de gras. C’est une race de plein-air ou semi plein-air avec un agnelage de fin d’hiver. Dans sa zone d’origine, un troupeau peut atteindre une productivité pondérale de plus de 500 Kg par hectare consacré aux ovins et par an. Les carcasses classées selon la grille EUROPA se situent en classe U3 en moyenne et assurent ainsi à l’éleveur une valorisation maximale de sa production.
Les objectifs de sélection de cette race sont doubles :
Le schéma génétique s’appuie sur une sélection à 3 niveaux: le contrôle en ferme des femelles, les meilleurs jeunes mâles sont alors contrôlés individuellement en station sur les aptitudes bouchères (environ 130 béliers par an). Enfin les 14 meilleurs béliers sortant de SCI sont contrôlés sur descendance par INSEM OVIN afin de repérer les mâles améliorateurs à utiliser prioritairement dans la race et dans le programme de sélection (accouplements raisonnés).
Indicateurs de variabilité génétique (Idele, 2018) pour la race Mouton
Charollais
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La population analysée est composée des femelles, avec 2 parents connus, nées
entre 2014 et 2017
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Pour plus d'informations sur ces indicateurs et leur compréhension, voir sur le site de l'Idele |
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| le guide de compréhension des indicateurs | savoir lire un bilan de variabilité génétique |
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accéder aux bilans pour les différentes espèces et races de ruminants |
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| Organisme de sélection de
la race ovine du Mouton Charollais 41, rue Général Leclerc tél. 03 85 24 00 18 |
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juillet 2022