Origine, zone d'élevage et performances
Cette race fait partie du groupe des races ovines des massifs au sein duquel on retrouve aussi les Limousins, les Noirs du Velay et les Ravas.
Cette population a connu entre 1830 et 1900 des croisements, tout d’abord avec les races Caussenardes, puis ensuite avec les races anglaises (Southdown, Dishley).En 1905, Tallavignes, inspecteur général, entreprend les premiers travaux d’uniformisation de la population. Le standard de la race est alors arrêté par un groupe d’éleveurs.
Cette race est aujourd’hui essentiellement implantée dans le Cantal, au centre du Massif Central, mais on la retrouve aussi en Ardèche, dans la Drôme, l’Aveyron, l’Hérault et l’Aude, du fait de ses fortes capacités d’adaptation à des milieux difficiles.
Sa rusticité s’est traduite aussi par son implantation dans des zones rudes, le cas extrême étant les îles Kerguelen.
Cette race, originaire des zones de moyenne montagne, rustique, fait preuve d’une bonne aptitude à la marche, d’une prolificité moyenne, mais surtout d’une aptitude au désaisonnement importante qui permet d’améliorer nettement la productivité numérique.