Les races ovines françaises


race ovine Belle-Île

Origine, zone d'élevage, performances

Aptitudes et utilisations 

schéma de sélection

organisation

Photos

Pour en savoir plus :

voir le site de l'association Denved Ar Vro – Moutons des Pays de Bretagne

ainsi que les pages de la race sur les sites du CRAPAL et de Races de Bretagne.


Photos

 

(crédit photos : Régis Fresneau, CRAPAL)

 


Origine, zone d'élevage et performances

La Belle-Île ou « Race de Deux » est issue du croisement entre la population ovine locale bretonne et des moutons flandrins introduits au 18ème siècle, réputés pour leur prolificité. Cette population que l’on croyait disparue a été retrouvée sur l’île de Belle-Île-en-Mer par le Pr. Malher de l’Ecole vétérinaire de Nantes. Cette population n’était autre que la survivance de la race de Deux, mais l’extinction la menaçait puisque seulement une quinzaine d’animaux ne subsistaient. Le programme de conservation mis en place par le CRAPAL (conservation des Races Animales en Pays de la Loire) a permis de faire remonter les effectifs en 2007 à plus de 200 brebis réparties dans 34 élevages différents, répartis dans l’ensemble de la Bretagne historique et de la Vendée.

Brebis de format moyen, correctement conformée, non cornue, les toisons sont unies et fermées, en majorité blanches, mais les animaux colorés sont fréquents (de gris à brun foncé). Les animaux blancs ont en général des tâches rousses aux extrémités. La queue est parfois dépourvue de laine « queue de rat ».

Poids vif moyen :
- 45-50 kg pour les femelles
- 70-80 kg pour les mâles

525 brebis étaient recensées en 2014. Il y a aujourd'hui environ 700 femelles réparties dans 50 élevages.


Aptitudes et utilisations

La brebis Belle-Île est une bonne herbagère, de caractère sociable, plutôt bonne laitière : des élevages se sont d’ailleurs lancés dans la traite. Elle se distingue par sa prolificité exceptionnelle, les portées gémellaires étant la norme, les triplés fréquents, et dans certaines souches les naissances peuvent atteindre 4 agneaux ou plus.

La majorité des élevages sont détenus par des collectivités (écomusées, parcs régionaux, sites touristiques…) mais elle est aussi valorisée pour une production agricole, en général par la vente directe d’agneaux de 5 à 7 mois. Une minorité d’élevages traient leurs brebis, pour une production de fromages fermiers.

 


Schéma de sélection

Un programme de conservation de la race est en place afin de gérer de la diversité génétique (diffusion/rotation des béliers). L'association conduit aussi des actions de valorisation de la race (viande, laine, transformation laitière et gestion des espaces naturels). Une pépinière de bélier a été créée en 2021.

 

Avec moins de 6 000 femelles reproductrices (Etude 'Races menacées', 2014),  la Belle-Île est donc une race à faible effectif, considérée comme menacée d'abandon pour l'agriculture (arrêté du 29 avril 2015*), ce qui permet à ses éleveurs de bénéficier de mesures d'aide financière.

* arrêté du 29 avril 2015 fixant la liste des races des espèces bovine, ovine, caprine et porcine reconnues et précisant les ressources zoogénétiques présentant un intérêt pour la conservation du patrimoine génétique et l'aménagement du territoire.

 


Organisations

Conservatoire des Races Animales en Pays de Loire (CRAPAL)

55 La Moutonnière
44250 PRINQUIAU

courriel : contact(at)crapal.fr
tél. : +33 (0)2 40 56 64 12
https://crapal.fr/

 

Denved Ar Vro – Moutons des Pays de Bretagne

Ecomusée du Pays de Rennes
Ferme de la Bintinais
35200 Rennes

courriel : denvedarvro(at)moutonsdebretagne.fr
https://moutonsdebretagne.fr/


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